Appliquez-vous ces 6 conseils de base pour améliorer votre pratique de l’écriture ?

Conseil de créativité : écrire ses idées quand elles viennent dans un carnetPour commencer une série d’articles sur la pratique de l’écriture, je voudrais vous proposer 6 conseils généraux pour réussir le travail de rédaction, qu’il soit pour la recherche d’idées, le premier jet ou l’inévitable réécriture.

Conseils généraux, mais concrets et efficaces, que je mets en pratique au quotidien ou presque, car je n’arrive pas (encore) à me dégager du temps tous les jours pour écrire.

J’ai aussi ajouté des liens vers des sites de travail que j’utilise et des outils.

1- Ecrire

Bon ok, ce premier conseil paraît logique mais parfois, ce qui bloque, c’est tout simplement qu’on ne s’y met pas, qu’on y pense mais qu’on repousse…

Plus on écrit souvent, plus ça devient facile de s’y mettre et moins on y met d’enjeux et d’efforts. Quand ça devient une habitude du quotidien ou presque, c’est gagné ! Même si on n’écrit que 5 ou 10 minutes par-ci, par-là.

Plus on écrit en quantité, plus on va se détacher du résultat à atteindre et du perfectionnisme qui paralyse et qui amène à la procrastination. Pour se libérer de ces blocages, il faudra souvent mettre en œuvre d’autres processus de « guérison », mais cela aidera à se détacher de pensées négatives du genre :

Mieux vaut ne rien faire du tout plutôt que d’écrire un texte moyen…

Plus on écrit en quantité et plus il y a de chances que la qualité soit là de temps en temps, voire de plus en plus souvent.

Pour cela, rien de tel que d’écrire régulièrement en participant à des ateliers d’écriture, dans le monde physique ou sur internet. A ce titre, je remercie beaucoup le forum de Manuel, du blog Ecrire un roman, car les jeux d’écriture avec les membres, notamment le concours d’écriture nommé « le Détrôné » où, une fois par semaine, on s’inscrit pour écrire un texte de 450 à 500 sur un sujet inconnu à l’avance.

Participer à ces ateliers ludiques a beaucoup stimulé ma créativité et m’a réinstallé dans une habitude d’écrire. C’est d’ailleurs à partir d’un de ces courts textes que j’ai écrit une nouvelle intitulée « Alice et le Crédit Solidaire » (réécriture en cours).

2- Avoir un petit carnet

Comme les idées arrivent parfois sans crier gare (parfois très nombreuses en même temps), il est bon d’avoir toujours un petit carnet et un stylo sur soi, dans la voiture ou au bureau. Et des fois, quand on commence à les noter, le flot d’inspiration ne s’arrête plus. C’est la « déferlante », ça m’est encore arrivé aujourd’hui sur un coin de bureau après avoir commencé à noter des idées pour répondre à l’appel à textes d’Armada sur le thème de L’Immortalité.

Important : ne censurez pas votre créativité dans ces moments-là, vous trierez après ! Écrivez tout ce qui vient sans penser à la manière dont vous l’intégrerez à une histoire.

3- Avoir un grand cahier

J’utilise un grand cahier pour prendre le temps d’écrire à la main les premiers jets. En effet, on n’écrit pas pareil sur papier que sur ordinateur. Sur papier, on barre, on rature, on réécrit au-dessus, en-dessous, dans la marge et on s’en fiche un peu… On fait des annotations et des astérisques. Et on peut aussi écrire à la plage sans risque !

Je trouve ça plus spontané et dynamique comme façon d’écrire que sur un ordinateur où on corrige tout pour avoir un texte tout propre qui a l’inconvénient de ne pas garde une mémoire des étapes de sa construction, de son architecture sous-jacente. Je pense aussi que la manie qu’on a de tout corriger à l’ordinateur peut parfois couper la spontanéité et l’élan créatif. Le traitement de texte est par contre génial pour le travail de réécriture et d’enrichissement du texte.

A ce propos, pour saisir à l’ordi vos textes écrits à la main, je vous conseille les logiciels libres Dictation Pro et Talk It Type It : vous lisez dans un micro et le texte s’affiche ! Sinon il y a Dragon Speaking mais il est payant. Tout dépend de votre budget et de l’utilité que vous pourriez en avoir. Mais honnêtement, je ne sais pas ce que Dragon Speaking a de plus que les deux autres (quelqu’un a-t-il un commentaire à ce sujet ?).

Je me sers aussi de ce grand cahier pour griffonner mes idées quand je cherche à répondre à un sujet de nouvelle (pour le Détrôné ou pour un appel à texte). Je continue à écrire ce qui me vient jusqu’à ce que la structure d’une histoire émerge et jusqu’à ce que je trouve une chute qui me plaise. Ensuite, il est très facile de rédiger, ça coule tout seul.

C’est la méthodologie que j’ai suivie pour répondre à l’AT Animal de Sortilèges. En une semaine, la première version de cette nouvelle fantastique était écrite (27 000 signes, espaces compris), il ne restait plus que le long travail de réécriture, grâce aux bêta-lectures sur le forum de CoCyclics (voir conseil n° 4). A l’heure où j’écris, il me reste encore une petite semaine pour améliorer la version 2 de mon texte.

4- Faire relire (bêta-lire)

Cocyclics : bêta-lecture de nouvelles et romans de SFFFComme je le disais, il est avantageux de faire relire son texte à une ou plusieurs personnes bienveillantes, si possible des gens qui écrivent aussi et qui sont plus à même de comprendre les difficultés auxquelles vous êtes confronté.

Il est important qu’ils partagent leur expérience de lecteur de façon constructive. Ils vous diront s’ils adhèrent au texte et détecteront pour vous les passages obscurs, les incohérences, les contradictions, les répétitions et les lourdeurs de constructions… Tout ce qui fait que votre lecteur se gratte la tête et fronce les sourcils ! Bien sûr, vous n’êtes pas obligé d’en tenir compte ! A l’inverse, ils repèreront les temps forts et captivants, les idées drôles ou originales.

Leurs questions vous forceront aussi à réfléchir et à creuser certains détails ou éléments majeurs de votre histoire, que vous aurez laissés, plus ou moins consciemment, flous ou imprécis.

Ces lecteurs-testeurs pratiquent ainsi ce qu’on appelle une bêta-lecture. C’est ce qui est pratiqué avec succès sur le forum de CoCyclics, que j’ai intégré récemment, pour des scénarios, des nouvelles, des extraits de romans et même des romans entiers ! Genres littéraires de prédilection : science-fiction, fantastique et fantasy.

5- Relire à voix haute

A garder pour la fin, quand vous considérez que votre travail est assez abouti (sinon vous allez vous lasser). Ça permet de se rendre compte de la fluidité du texte. On décèle ainsi certains problèmes de syntaxe ou de concordances des temps, des phrases trop longues, des répétitions que l’on n’a pas vus se glisser dans le texte au fil des réécritures.

Le must : faire ensuite la lecture à voix haute à quelqu’un !

6- Lire ce que font les autres auteurs

Lisez beaucoup, et pas uniquement de la SF, pour vous nourrir, pour observer la construction de certains livres. Bêta-lisez aussi les écrits des autres pour exercer votre regard critique, pour apprendre ce qui marche et ce qui marche moins dans un texte, pour reconnaître et éviter les erreurs qui font sortir le lecteur de votre histoire. Et parfois… Arrêtez de lire pour pouvoir écrire !

Il ne faut pas tomber dans une dérive, dans laquelle j’ai été, de fuir l’écriture en lisant tout le temps, en se comparant aux grands auteurs et en se répétant qu’on n’arrivera jamais à faire aussi bien.

 

Que pensez-vous de cette première série de conseils de base ? Les trouvez-vous utiles ? En appliquez-vous certains ?

24 réflexions au sujet de “Appliquez-vous ces 6 conseils de base pour améliorer votre pratique de l’écriture ?”

  1. Salut Jérémie,

    Voici mon avis sur quelques points.

    Pour le conseil numéro 2 :

    Je tiens aussi un carnet près de mon lit. Cela va dépendre des personnes, mais pour ma part c’est efficace, car je me souviens de tous mes rêves et je pratique le rêve lucide. Technique de créativité efficace que je vous recommande, mais, selon les personnes, il faudra plus ou moins de patience.

    Conseil numéro 3 :

    Très bonne analyse. Écrire sur l’ordinateur facilité les retours en arrière et le côté perfectionniste qui peuvent déboucher sur une perte de temps, voir un arrêt total.

    Le papier est une bonne solution, surtout quand on débute. Certes, c’est plus lent d’écrire à la main, mais vous n’avez pas autant de possibilités que l’ordinateur pour effacer, revenir en arrière…etc.
    C’est plus spontané.

    Aussi, préférez un cahier avec des pages lignées et blanches alternatives. Cela permet aussi de retranscrire par dessin (même des mots) sur la page blanche. On se sent moins coincé.
    Je trouve que ce sont des cahiers parfaits pour jongler avec le côté créatif, mais aussi ordonné, plus logique.

    Dragon Speaking est un excellent logiciel, mais il faut être aisé à l’oral. Au départ, le logiciel nous demande de lire des passages pour lier les mots du texte à notre façon de les prononcer. C’est une étape très importante et je vous conseille de passer beaucoup de temps là-dessus, car meilleure sera l’adaptation à votre manière de parler (pour ma part, j’ai lu environ 1 heure la première fois. Texte de Jules Verne, il me semble.)

    Merci pour ton article, très bien pour les néophytes et plus avancés d’entre nous 🙂

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    • Salut Manuel !
      Moi aussi j’ai un carnet sur ma table de chevet 😉 Je ne pratique pas le rêve lucide mais plutôt le mental agité avant de m’endormir… Du coup, je pense beaucoup à mes nouvelles, aux appels à textes et à diverses idées. Alors parfois, je rallume la lumière et les note pour être sûr de les retrouver le lendemain !
      Pour les logiciels de reconnaissance vocale, j’ajouterai qu’il faut aussi un bon micro !
      A bientôt,
      Jérémie

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  2. Salut Jérémie,

    Je fus très « carnets », mais j’en mets partout… Je me disais que je recopierais pour garder l’intéressant dans mon PC et puis, le temps passant, une idée en bousculant une autre, ça reste dans un carnet qui se perd (pour rejoindre le lieu magique des carnets entamés). Je suis passé sur PC en stockant tout type de document, et là à nouveau… Des fichiers sur un pc, d’autres sur un portable, un peu sur google drive… Bref je me suis acheté un NAS (un disque dur faisant office de serveur), déjà mes idées sont centralisés et accessible depuis tout lien numérique.
    Pour l’aspect différent du papier face au numérique, c’est un grand classique en programmation Agile : mes prises de notes de réunion sont des oeuvres créatrices sur papier, j’ai continué à faire de même pour l’écriture (notamment beaucoup de Mind Mapping) et finalement je regroupe des feuilles volantes de ci de là.

    Pour le reste de tes points, notamment la bêta lecture, ils restent la base de ma manière d’écrire (et j’ai pu voir que cocyclics t’a bien plu 🙂 ).

    A bientôt,
    Nicolas

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    • Salut Nicolas,
      Je comprends bien la possible dérive que tu décris avec les carnets… J’en ai aussi plusieurs d’entamés, mais j’essaie de saisir sur ordi au fur et à mesure et je barre les pages des carnets dont j’ai traité les idées. J’essaie de centraliser dans un dossier sur mon ordi et je le sauvegarde régulièrement sur Dropbox.
      Par contre, je ne connaissais pas les NAS. Tu veux dire que tu peux y accéder depuis n’importe quel ordi ? Ca me fait un peu penser à Dropbox en fait.
      Je n’avais pas pensé aux logiciels de Mind Mapping mais j’ai malgré tout l’impression que l’interface clavier/souris/écran ne permet pas la même spontanéité que papier/crayon. Et puis je n’écris pas trop en arborescence ou organigramme (si c’est ça que tu entends par « oeuvres créatrices »), je suis le fil du crayon et de la page.
      Et effectivement, je suis devenu fan de CoCyclics 😉
      A bientôt,
      Jérémie

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  3. Bonjour,

    Je suis actuellement en plein cauchemar. Je ne parviens plus à écrire, même de petite histoire. Je n’ai plus aucune imagination, ou bien je ne trouve pas que mes songes soient intéressants. Je ne sais que faire ! Dois-je arrêter l’écriture, dois-je persévérer ? Je suis jeune, mais j’aime tellement cela, que je me retrouve dans une impasse.
    En espérant une réponse de votre part,
    Lindsay.

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    • Bonsoir Lindsay,
      Je crois qu’il est normal d’avoir des phases où on ne ressent pas trop d’inspiration, mais si tu adores l’écriture, tu as la meilleure raison de persévérer !
      Peut-être dans un premier temps, ça pourrait être bien d’essayer de participer à des ateliers d’écriture ? Les contraintes des exercices, ça stimule, ça donne parfois d’excellentes idées. Par exemple l’idée de ma nouvelle Alice et le Crédit Solidaire (je la publie prochainement !) m’est venue grâce à un atelier sur un forum d’écriture.
      Ensuite, quand la pompe est amorcée et qu’on écrit régulièrement, les idées affluent et on se pose de moins en moins la question de l’inspiration.
      Bonne continuation, j’espère que ce blog te donnera quelques idées et de l’enthousiasme 😉
      Jérémie

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    • Les conseils d’autres auteurs, c’est souvent enrichissants, d’autant que sur Cocyclics, les jugements sont interdits tout comme les propositions trop « directives ». Du coup, ça nous laisse vraiment notre liberté par rapport aux impressions des autres. J’aime bien.

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  4. Merci beaucoup pour cet article, vous me redonner l’envie d’écrire, ça fait des mois que je n’ai plus rien écrit alors que j’étais une passionnée d’écriture. Moi je préfère écrire sur papiers, ça a plus de charme et comme vous dites, on se souvient de toutes les étapes 🙂

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    • Bonsoir,
      Content que cet article vous ait remotivée, ce serait dommage de laisser tomber votre passion ! C’est vrai que le papier a son charme (j’aime beaucoup) mais pour retravailler facilement un texte ou réagencer des idées, l’ordinateur, c’est royal.
      A bientôt,
      Jérémie

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  5. J’essaye de faire de l’écriture une habitude. Pour l’instant je me force à écrire environ 500 mots chaque soirs. Au début ça n’a pas été facile, mais j’étais contente dès que j’écrivais quelque chose. Maintenant j’y arrive mieux. J’aime bien utiliser l’ordinateur, mais cela ne m’empêche pas pour autant de dessiner et de garder un(des) carnet(s) prés de moi. Pour le reste je n’aime pas faire de plan détaillé long de je ne sais pas combien de page, cependant j’aime prendre plein de notes ça me permet de ne pas oublier mes idées et de les réutiliser ou de les transformer. Je ne termine pas beaucoup d’histoire mais ça ne m’empêche pas d’essayer d’être un peu plus organisé qu’auparavant.

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    • Bonsoir Lunawen,
      500 mots par jour, c’est super ! Je n’ai aucune idée de ma propre moyenne (et peu importe d’ailleurs) car cela fluctue beaucoup selon les périodes. Pour la question du plan, peut-être dans l’immédiat est-il surtout important d’être en contact avec le plaisir d’écrire ? Cela peut permettre de réparer l’estime de soi quand elle est abimée (ce que tu évoquais dans un précédent commentaire) et c’est une condition qui favorise une pratique au long terme. Et plus on écrit, mieux on écrit 😉
      Bonne continuation,
      Jérémie

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  6. Bonjour,
    Tout d’abord, merci beaucoup pour ces conseils, je pense que ça va beaucoup m’aider ! A vrai dire, je n’écrivais que sur l’ordinateur sans avoir de support papier, donc c’était un peu « brouillon ». Oui, je m’y suis très mal prise !
    Mais je me pose quand même une petite question, ces conseils sont-ils valables aussi pour les « fanfictions » ? Parce que oui, je me suis lancée dans ce domaine là il y a un an et depuis je suis comme « amoureuse » de l’écriture, mais j’aimerais aussi me lancer dans les fictions que je créé moi-même sans prendre les personnages ou l’univers d’une oeuvre littéraire quelconque. Je peux aussi constater un changement dans ma manière d’écrire par rapport à mes débuts (dans les fanfictions), comme plus de sérieux, un vocabulaire différent, j’ai même l’impression que les personnages ont changé de caractères ! Je pense que c’est cette constatation qui m’a donné envie d’aller plus loin et de créer quelque chose par moi-même… Mais après avoir lu cet article, je vois que le travail de l’écriture demande une certaine rigueur et régularité, mais avec les cours, le lycée et les activités scolaires, est-ce que je peux me le permettre ? Je n’ai que 16 ans mais je suis passionnée d’écriture, j’hésite même à en faire une profession mais je ne sais pas comment m’y prendre pour commencer à écrire à mes dépends sans laisser de côté mes cours, etc…
    Encore merci et à bientôt, je garde ce site sous la main ! 😉

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    • Bonjour Esther,
      Content que tu trouves ces conseils utiles 🙂 et que l’écriture soit pour toi une passion !
      Selon moi, pour la méthode de travail, ça ne change rien d’écrire des fanfictions ou des fictions personnelles. Dans les deux cas, il est bon de prendre sur notes sur ses personnages sous forme de fiche, à une différence près : on va les chercher dans un livre ou dans notre imaginaire. Ces conseils restent donc applicables.
      Pour ma part, j’apprécie bien la fanfiction pour m’y être un peu essayé récemment (j’en parle ici), mais je trouve ça plus contraignant que les fictions personnelles car il faut respecter un univers et des personnages préexistants, au lieu de tout créer soi-même (ce qui peut aussi représenter une difficulté).

      Pourquoi ne pas se permettre d’écrire davantage sur ton temps libre ? Il y en a bien qui font plein de sport puis partent en sport études, idem avec la musique, alors pourquoi pas avec l’écriture ? Au-delà d’écrivain, il existe différentes professions qui reposent sur des compétences d’écriture et qui sont créatifs : journaliste, publicitaire, biographe, écrivain public, dialoguiste pour des films, etc. L’univers est vaste 😉

      A bientôt,
      Jérémie

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      • Bonjour !
        Encore merci de m’avoir répondu aussi vite ! J’appliquerais vos conseils pour les fiches sur les personnages ! C’est vrai que c’est assez contraignant, on ne doit pas aller au-delà du personnage préexistant même, on ne peut donc pas changer son caractère, sa façon d’être ou autre, ni même l’évoluer (?)… C’est parce que je recherche plus de liberté que j’aimerais me lancer dans la fiction, créer de moi même : scénario, univers, personnages, contexte etc…
        C’est une bonne idée d’écrire sur son temps libre, et ce que je fais déjà, et j’ai d’ailleurs remarqué qu’il faut faire pas mal de croix et restreindre les réseaux sociaux, bien que ce n’est pas un problème pour moi mais pour d’autres peut être… C’est avec ça, qu’écrire devient de plus en plus une pratique sérieuse ! ^^
        Merci pour toutes ces idées que tu m’a cité, j’y réfléchirais ! Même si écrire de la fantasy ou de la science fiction reste pour moi, une très grande passion, et que j’aimerais la partager tout autour de moi ! Mais comme tu dis, l’univers est vaste, et j’ai encore un peu de temps devant moi pour réfléchir ! 🙂

        A bientôt !

      • Coucou,
        A mon avis, pas de contre-indication à faire évoluer un personnage dans une fanfiction, du moment que ça reste cohérent avec l’histoire d’origine. C’est d’autant plus facile si ce que l’on écrit est une séquelle (= après la fin de l’histoire), là on est assez libre de le faire changer. Mais c’est aussi possible dans une préquelle (= avant l’histoire), où le personnage peut avoir une personnalité légèrement différente (ex : + timide ou – mature), qui précède et explique la personnalité qu’il aura dans l’histoire originale. Par contre, si la fanfiction a lieu pendant l’histoire d’origine, c’est plus difficile de prendre des libertés…
        A+, bonne continuation 😉
        Jérémie

  7. Pour répondre à la question sur Dragon Speaking, c’est le seul logiciel (et j’ai du en tester une dizaine) qui ne transforme pas les mots que je dicte. Ce n’est pas du 100%, mais il ne m’a jamais redue folle comme les autres logiciels ont pu le faire ^^ C’est à ce jour, le meilleur logiciel pour retranscrire la voix de manière fiable (90 à 95%).

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    • Bonjour Dame Ambre,
      Content de te voir par ici 🙂
      C’est vrai que pour avoir testé un logiciel de reconnaissance vocale gratuit, ce n’était pas terrible… Mais c’est peut-être une histoire de paramétrage. J’ai arrêté d’utiliser Dragon depuis que j’ai changé d’ordi : découragé par le fait qu’il retranscrivait bien moins fidèlement mes paroles qu’avant, j’ai abandonné avant d’avoir suffisamment dicté et corrigé pour qu’il atteigne de bonnes performances.
      Ceci dit, il y a sans doute moyen de migrer un profil d’un ordi à l’autre. J’avoue que j’ai été feignant sur ce coup-là… Mais comme je tape à 10 doigts, c’est devenu assez facile de recopier ce que j’ai écrit dans mon cahier. Ceci explique cela.
      A bientôt,
      Jérémie

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      • Ah je n’ai pas songé au fait qu’on pouvait importer un profil, je vais me pencher sur la question merci ^^ J’ai changé de pc il n’y a pas longtemps, et j’ai perdu du coup le travail vocal de Dragon…
        Moi aussi je tape à 10 doigts, par contre des fois mes doigts ne veulent pas taper 😉 C’est du coup bien pratique (même si très étrange de parler pour écrire).
        Avais-tu la dernière version de Dragon ? La précédente n’était pas des plus fidèles, je suis ravie de l’actuelle.

      • Coucou,
        J’ai la 12.5. Je viens de voir qu’ils avaient sorti une version 13, c’est celle-là que tu as ? Tu crois que je peux upgrader mon logiciel sans rien payer de plus ? Content si ma remarque t’a donné l’idée de transférer ton profil. Il y a leurs pdf d’utilisation ici : http://www.nuance.fr/support/dragon-naturallyspeaking/index.htm
        Moi aussi parfois, j’ai mal aux articulations des doigts, héhé, mais alors il faut que j’aie vraiment beaucoup écrit dans la journée ^^ Si tu as l’adresse d’un bon masseur de doigts, je suis preneur 😛

  8. Merci pour le manuel ! Je n’ai même pas eu l’idée de chercher 😡
    Version 13 effectivement, mais aucune idée pour la MAJ par contre :/
    Un ami infirmier est très très doué en massage si tu veux (il pourrait en faire son métier) 😉

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