Je viens de lire Permafrost, une nouvelle préhisroique de Stéphane Beauverger parue dans l’anthologie Contrepoint. Je l’ai reçue en cadeau par les éditions numériques d’Actu SF pour avoir participé au concours JLNN du blog Un papillon dans la lune en réalisant ma première chronique de novella : celle de BIOS.
J’ai donc lu cette nouvelle… très courte mais intense ! De ma lecture, j’ai retenu une leçon que je partage ici.
Crédit photo : Francesco Muratori.
Mon avis sur cette nouvelle
Elle prend place pendant la dernière glaciation et le titre de mon article peut apparaître comme un contraste : la belle vie dans un froid glacial ? Oui, c’est bien ce que recèle cette nouvelle… Mais je ne vous en dirai pas plus !
Les personnages sont bien campés avec des personnalités sont fortes et la rudesse des éléments est bien ressentie grâce aux descriptions pourtant courtes. La tension dramatique de la scène est tout de suite intense et le dénouement en est le paroxysme.
Je suis admiratif : la nouvelle est courte, mais très efficace (2 300 mots, 14 000 signes espaces compris). On est tout de suite dans l’action, rien de superflu ! En peu de mots, Stéphane Beauverger arrive à nous immerger dans un monde bien éloigné de ce que nous vivons aujourd’hui.
En tout cas, cette histoire m’a fait m’interroger sur les modes de vie des hommes préhistoriques et sur les différences entre l’Homme de Neandertal et l’Homme de Cro-magnon. En fait, le premier, Homo neandertalensis, était une espèce différente de la nôtre, Homo sapiens. A priori donc, impossibilité de reproduction entre les deux groupes et Neandertal se serait éteint devant Cro-magnon, plus compétitif du point de vue évolutif.
La leçon que j’ai tirée de ce texte
Il est possible d’écrire des nouvelles vraiment très courtes et de faire vivre au lecteur une expérience intense, tout en étant publié. Mais surtout : on peut faire commencer une nouvelle tout près du point de résolution d’un problème. Cela peut être un parti pris d’être concis.
Stéphane Beauverger a aussi écrit Le Déchronologue dont j’ai fait la chronique dans mon guide de lecture SF.
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Et vous, avez-vous lu cette nouvelle ? Partagez-vous mon avis sur son efficacité ?
Je l’ai lue également dans le cadre de l’antho Contrepoint. Une bonne nouvelle, qui va en effet droit au but, mais problème : elle fait partie d’une antho sur la non-violence (tu vois mon problème ?)
J’adore les bouquins de Beauverger quoiqu’il en soit, il m’a rarement déçue (sauf peut-être le tome 3 de la trilogie Chromozone)
Bonjour Lune,
Effectivement, malgré sa qualité, elle ne répond pas trop au thème de l’anthologie…
Quant à Chromozone, elle est sur ma liste d’achats.
A bientôt,
Jérémie
Perso je suis admiratif des personnes capables d’écrire des choses très intenses en très peu de mots en restant collé à l’essentiel sans broder inutilement. Je n’ai pas eu la chance de lire encore cette nouvelle, mais cela me donne très envie!
Bonjour, ce texte est effectivement court, mais très efficace 😉