Quelque part dans notre cerveau, nous avons une banque de données un peu spéciale, celle des stéréotypes. Sa fonction est assez primitive : catégoriser les gens pour savoir à quoi s’attendre.
Nous y avons recours quand nous rencontrons quelqu’un en chair et en os, via internet, en le découvrant lorsqu’on lit un roman… ou même pendant l’écriture d’un roman !
Les stéréotypes, comment ça marche ?
Dans la vie comme en fiction, quoi qu’on en dise, la première impression est souvent primordiale : l’apparence, l’attitude corporelle, le comportement, les paroles… Ces petits détails comptent. Plus ou moins consciemment et d’une façon plus ou moins caricaturale, on se fait une image, une représentation de la personne que l’on rencontre ou du personnage que l’on découvre à l’écran ou au fil des pages, et même de ceux dont on nous parle.
Cette image est parfois très caricaturale, tronquée, voire erronée. C’est une sorte de grosse étiquette que l’on colle sur le front de la personne, en lui prêtant des intentions, des comportements, des habitudes, des caractéristiques, des goûts… On l’enferme dans un stéréotype pour mieux la catégoriser et lui attribuer une fonction : ami ou client potentiel, enquiquineur ou concurrent, etc. Cependant, plus nous apprenons à connaître quelqu’un, réel ou fictif, moins le stéréotype de départ aura d’importance.
Je précise que nous n’avons pas tous recours aux mêmes stéréotypes. Ils sont à la fois culturels, personnels et évolutifs. Un groupe social développe des stéréotypes qui lui sont propres concernant les autres groupes, et chaque individu décline à sa manière ces stéréotypes en fonction de son vécu personnel. Le contenu d’un stéréotype peut aussi évoluer au fil du temps, des relations sociales, des prises de conscience et des évènements historiques. Certains stéréotypes peuvent sembler inoffensifs, mais d’autres sont clairement nocifs. Même si aucun membre d’un groupe donné ne collera jamais parfaitement au(x) stéréotype(x) qu’on peut lui associer, la plupart des stéréotypes grandissent à partir d’observations réelles.
Voici quelques autres exemples de stéréotypes :
- « les sportifs sont des bourrins »
- « les intellectuels sont coincés »
- « les enfants disent des choses embarrassantes »
- « les Italiens parlent fort en faisant beaucoup de gestes »
- « les gens de sexe opposé se jugent en fonction de leur attractivité sexuelle »
Mais bon, tout le monde ne perçoit pas le monde avec ces œillères 😉 (ou pas avec autant d’œillères). Cela n’engage que moi, mais je pense que c’est une question de développement personnel : plus on a fait un travail sur soi, moins on a de filtres devant les yeux pour percevoir les autres. Mais ce n’est pas le propos de cet article…
Je crois qu’à la base, la fonction positive du catalogage rapide des gens, et donc du stéréotype, est la survie. Un processus au niveau de notre cerveau reptilien. Il est biologiquement utile de déterminer très vite si la personne rencontrée est un danger ou non, et d’adopter un comportement approprié. Bien sûr, dans nos sociétés modernes, nous sommes beaucoup moins menacés physiquement que dans une plaine de la Préhistoire…
Le but de cet article n’est pas de faire une thèse sur cet aspect de la psyché humaine, mais de voir comment, en tant qu’auteur, on peut lutter contre ou jouer avec les stéréotypes, dans le but de ne pas ennuyer nos lecteurs et, mieux encore, de les surprendre !
Comment les auteurs de fiction peuvent-ils utiliser les stéréotypes ?
Résumons : à la première rencontre, la plupart d’entre nous cataloguons les autres selon des stéréotypes. Le but de l’auteur étant que son lecteur passe un bon moment avec son livre, il convient pour lui de considérer avec attention les stéréotypes potentiellement véhiculés dans son histoire.
En premier lieu, qu’on le veuille ou non, le lecteur cataloguera notre (nos) personnage(s) Untel dès la page de rencontre, à partir de ce que nous lui fournirons : description, dialogue, action ou rumeur à son sujet. A nous de réfléchir au stéréotype qui risque d’être perçu par autrui et aux effets potentiels. Le hic, c’est quand nous-même, nous n’avons pas conscience d’avoir construit Untel selon un de nos propres stéréotypes. Le lecteur classera basiquement Untel en « comme moi » ou « pas comme moi » . Mais ce n’est rien, les choses vont évoluer.
Cela peut même être un avantage si le lecteur juge qu’Untel est « comme lui » (même métier, âge, situation, hobby, attitude…) : il va alors s’identifier immédiatement à lui et ça, c’est le top car il va plonger dans l’histoire. Mais ce ne sera peut-être qu’une minorité de lecteurs (sauf si Untel est un ado dans un roman pour ado 😉 ). La plupart vont le ranger dans la case « pas comme moi » et éprouveront ou non de l’intérêt (ça dépend de plusieurs autres facteurs). Pas de panique, on n’en est qu’à la première rencontre !
A ce stade-là, il y a 2 choses importantes à faire pour conquérir l’intérêt du lecteur malgré ses différences avec le protagoniste : générer du conflit et enrichir la caractérisation d’Untel. Le 1er point est le leitmotiv d’Yves Lavandier, mais ce ne sera pas le sujet de cet article. En gros : quand ça se complique pour Untel, on veut tous savoir comment il va s’en sortir, on ressent un mélange de crainte et d’espoir quant au dénouement de l’histoire, on se demande ce qu’on ferait si on était à sa place (identification !).
Intéressons-nous à la caractérisation d’Untel dans la suite de l’histoire. Processus délicat si l’on ne veut pas définitivement sombrer dans le stéréotype. Le risque, c’est d’ennuyer le lecteur en tombant dans le cliché. Auquel cas, notre récit passerait pour ennuyant, cliché, prévisible, peu crédible, mal abouti… Ou pire : amateur (jugement négatif ultime !).
Dans le domaine de la fiction, on parle parfois d’archétypes (le héros, le mage, le roi, etc.). Je considère le stéréotype comme étant un archétype un peu déguisé, placé dans un décor ou une situation donnée. Par exemple :
- l’orphelin qui découvre peu à peu ses super-pouvoirs avant de sauver le monde
- le vieux sage qui lui transmet ce qu’il sait avant de mourir
- le méchant machiavélique qui explique son plan (au lecteur) au lieu de tuer le héros
- le duo avec un fonceur irréfléchi et un penseur pragmatique, etc.
Nota bene : certains auteurs utilisent ces stéréotypes avec succès, sans que ça nous gêne à la lecture. Ça peut même franchement nous plaire. Là, je pense clairement à Harry Potter ! Quand ça fonctionne si bien, c’est parce que les personnages sont nuancés (voir plus bas) et habités par leurs motivations… Ils deviennent des personnes en chair et en os qu’on a l’impression de connaître.
Sans qu’il existe de formule toute faite pour échapper au piège du stéréotype, on peut toutefois appliquer certains principes : donner 2 ou 3 caractéristiques générales d’Untel, quitte à frôler le stéréotype (ça peut dans un premier temps aider le lecteur à se faire une idée générale), puis apporter des informations contrastées pour nuancer le portrait (parfois quand Untel est dans une autre situation de sa vie, avec d’autres personnes), pour écorner le stéréotype, pour jeter un éclairage nouveau sur Untel… Et continuer tout au long du récit ce travail de nuance pour donner au lecteur le sentiment qu’il a affaire à un véritable être humain.
On peut aussi jouer du stéréotype tout au long du roman pour le faire évoluer à la fin, mais attention que ça ne fasse pas stéréotypé, justement ^^
Nota bene : j’ai développé cette réflexion autour d’un hypothétique protagoniste nommé Untel, mais notre cerveau reptilien détermine aussi à la première rencontre si les autres personnages sont des amis ou des adversaires pour Untel. Ami ressource ou ami qui va poser des problèmes plus tard. Adversaire de seconde zone ou adversaire retors… A nous de nous amuser avec le cerveau reptilien de notre lecteur en le lançant sur des fausses pistes 😉
Comment aller encore plus loin dans la manipulation des stéréotypes ?
Bien entendu, on peut aller plus loin que cela en « retournant » le stéréotype, en faisant passer le personnage par une phase psychologique opposée – temporairement ou non. Le lecteur/spectateur se demande s’il va en sortir indemne, ça crée du conflit. Par exemple, dans « The Walking Dead » , Rick Grimms est shérif. Immédiatement, on se fait une idée de lui et le début de la série nous le montre comme le stéréotype du gentil vertueux, la tête sur les épaules. Mais bien vite, il passe par des phases où il pète littéralement des câbles, jetant aux orties l’image qu’on s’était faite de lui. Un dialogue s’est établi entre le stéréotype et quelque chose de plus complexe. Même chose avec Walter White dans « Breaking Bad » .
On peut aussi jouer avec 2 personnages relevant du même stéréotype, puis donner à l’un d’eux une trajectoire ou des motivations différentes. C’est ce que j’ai fait avec mes 2 hackers dans « Alice et le Crédit Solidaire » . On a tous une image stéréotypée du hacker « professionnel » à partir des films et romans actuels. Dans mon histoire, un seul pirate aurait suffi, mais avec 2, j’avais la possibilité de les faire agir différemment, de leur faire porter des valeurs différentes. Et de créer de la surprise.
Il reste encore une possibilité qui est de détourner le stéréotype ou de lui donner un éclairage tout à fait original. Ça peut se faire en transgressant ou parodiant les codes des genres. Même si je n’ai lu que des extraits de ses ouvrages, je sais que Terry Pratchett s’est beaucoup amusé avec ça. Mais je ne vais pas parler de ce que je ne connais pas et privilégierais plutôt un exemple tiré du MOOC Fantasy que j’ai suivi l’an dernier (édition 2016 ici). Dans le cours sur la fantasy jeunesse, l’enseignante évoquait « Le Cycle d’Alamänder » d’Alexis Flamand, qui met en scène un mage alcoolique bien loin des stéréotypes de la high fantasy et qui alterne entre prophéties et délires ! Cette idée originale m’a fortement marqué… Notez qu’il est possible de générer pas mal de situations humoristiques avec ce procédé (exemple : Neville Londubat).
Et vous, comment gérez-vous les stéréotypes dans vos histoires ? Essayez-vous de surprendre vos lecteurs en jouant avec ou en les détournant ?
Chouette article, très intéressant, comme d’hab’ ! Et bien contente de voir que tu as pu « récupérer ton site » ! 🙂 Je vais écrire un article sur le mien cet après-midi ou demain, qui devrait t’intéresser… 😉
Salut Nathalie, et merci pour ton commentaire 🙂
J’espère que le nouveau format de newsletter convient mieux ?
N’hésite pas à faire signe quand tu publieras ton article. A vrai dire, j’envisage de faire une courte vidéo sur la sauvegarde d’un blog wordpress, parce que j’ai galéré à trouver un tutoriel simple et complet sur internet… ou alors ils ne sortent pas dans les premières pages de résultats Google (ce qui ne sera sans doute pas non plus mon cas, mais bon).
A bientôt,
Jérémie
Salut Jérémie !
Article effectivement très intéressant, comme tous ceux que j’ai eu le temps de lire depuis que j’ai découvert ton blog 🙂
Pour ma part, j’adore quand un auteur (de SFF, polar ou blanche) sèment des fausses pistes en jouant avec les stéréotypes. Pour citer deux exemples, dans la vérité sur l’affaire Henry Québert de Dicker et Alex de Lemaître, ces deux écrivains s’amusent avec les stéréotypes de femmes victimes d’où de jolis retournements de situations.
Cela m’a bien sûr donné envie de les imiter… Mon roman commence comme une romance en devenir entre une très belle femme et un homme très riche. Cela dure le temps d’un chapitre, le reste du roman montrant que mon protagoniste principal n’est vraiment pas le prince charmant. Le risque ? Induire le lecteur trop en erreur et ne pas le faire accrocher au reste du roman.
Bref, sur ce sujet, comme sur les autres, le regard du BL est fondamental pour le ressenti
Bises 🙂
Kushiel.
Salut Kushiel,
Merci pour ton commentaire 🙂 et content de te voir par ici 🙂
En effet, les fausses pistes donnent vraiment du piment à un texte, malgré le risque que tu soulignes. En tant que lecteur, on s’attend à certains comportements conformes au stéréotype que l’on croit avoir sous les yeux et c’est surprenant (ben oui, on aime bien être surpris ^^) quand le personnage se comporte autrement ou se sort de ses problèmes d’une manière inattendue. Voire n’a pas les problèmes ou ne vit pas les conflits qu’on lui aurait imaginés 😉
Je n’ai pas lu « La vérité sur l’affaire Henry Québert » mais on m’a dit que c’était vraiment bien niveau rebondissements (presque trop). Quant aux personnages de ton roman, on peut dire qu’en termes de stéréotypes, ils se posent là XD Amha, le secret pour que le lecteur accroche et qu’il ne tombe pas complètement des nues ensuite, c’est de semer quelques discrètes annonces de conflit dans le tableau idyllique du premier chapitre !
Bises,
Jérémie
Je plussoie Kushiel ! (on se croirait sur la Mare ici…) L’Affaire Harry Québert est superbement bien menée et moi qui devine facilement la fin avant de terminer une lecture, je me suis fait avoir ! Effectivement, jouer avec les stéréotypes pour tromper le lecteur, je trouve ça excellent. Mais ça doit être dans la finesse… Pour citer Harry Potter, j’aime beaucoup le personne de Severus Rogue, qui est parfait pour être un méchant. On croit que c’est lui, puis non, et en fait si et en fait non… J’ai adoré !
Salut Manihola !
Oui, héhé, vous êtes déjà trois grenouilles à être venues commenter cet article 😉 Faudrait juste que je paramètre mon blog pour pouvoir rajouter des :mrgreen:, des :yata: et du :chocolat:
C’est vrai que Severus est difficile à cerner. Une part (archaïque) de nous a bien envie de lui coller l’étiquette facile du méchant, comme ça on sait bien qui est qui, les gentils d’un côté et les ennemis de l’autre ^^ Mais en effet, Rowling ne cède pas à la facilité et c’est savoureux…
Dumbledore aussi, on croit (enfin, j’ai cru) longtemps qu’il a élaboré un plan pour Harry avant sa mort, comme on le supposerait de la part du stéréotype du vieux sage, mais non, rien du tout… A la limite, il n’y a que Voldemort qui n’est pas trop nuancé dans son rôle de méchant, mais le fait qu’il s’incarne à travers plusieurs autres personnages compense largement cela pour lui donner un relief « multi-facettes » .
A+
J’avoue dans les livres rien n’est plus chiant que les stereotypes. Dans « une pluie sans fin » c’était juste atroce. Et j’avoue que les stereotypes qui m’énervent le plus concernent les femmes: à croire que les femmes n’ont pas le droit d’avoir un physique « atypique » voir moche (merci Stieg Larsson d’avoir créé Lisbeth Sallander) j’ai jamais vraiment lu de romans ou l’héroïne était vraiment moche d’ailleurs (et si c’est le cas l’histoire tourne autour de son physique et de comment va-t-elle faire pour plaire à un homme). Donc c’est assez rare en fait. Et j’ai l’impression pour les personnages masculins, c’est plus toléré… Enfin ce n’est que mon ressenti.
Prochain article: la mocheté dans la fiction.
Et puis il y a l’eternel stereotypes de la la vierge, la mère et la pute. Super agaçant ce classement des personnages féminins ce qui les limite considérablement.
Article intéressant en tout cas 🙂
Bonsoir Rita,
En effet, les stéréotypes sont à l’image des mentalités et les auteurs n’échappent pas au conditionnement de la société dans laquelle ils ont grandi (je ne suis moi-même pas certain d’en être à l’abri…). Je n’ai pas lu « une pluie sans fin » , mais j’ai lu « Millenium » et Lizbeth est vraiment atypique et peu prévisible, héhé !
Quant aux personnages féminins « moches » ou « gros » , j’en ai vu récemment un dans la saison 4 de « Homeland » (elle couche avec un des protagonistes) et je me suis dit « tiens, c’est assez inhabituel dans les séries américaines » . En fait, elle n’avait qu’une fonction scénaristique : montrer que le protagoniste est au bord de la rupture en lui faisant péter un câble lorsque des gars se moquent de sa nouvelle copine…
A bientôt,
Jérémie
Merci pour cet article c’est très intéressant.
J’avoue que les stéréotypes c’est un problème compliqué. Il est vrai que c’est dommage que certains stéréotypes soient trop souvent employés, par contre j’ai remarqué que la chasse totale aux stéréotypes produisait de l’irréel et ça vire à la propagande politique, aux rêves de comment la société devrait être plutôt qu’à ce qu’elle est.
Si on veut faire un roman réaliste sur la société, doit-on dépeindre les gens tels qu’on les voit le plus souvent ? Il m’est arrivé une fois de me faire critiquer pour avoir mis des personnages stéréotypés alors que j’avais seulement témoigné, c’était de l’autobiographie. Parfois on rencontre des gens qui sont de véritables caricatures et parfois non. Je suis sportif, j’ai connu un footballeur de haut niveau avec une maîtrise de lettres modernes qui adorait le roman médiéval et qui pourtant s’intégrait parfaitement dans le milieu « bourrin » des footeux.
De même quand j’étais professeur, j’ai eu des élèves de cité maghrébins qui correspondaient trait pour trait aux stéréotypes et d’autres non, mais si je décris le stéréotype dans un roman, on risque de m’accuser de racisme. Si je décris les autres, je risque de passer à côté de phénomènes sociaux importants et de faire du lénifiant politiquement correct sans aucun intérêt.
Je pense que la solution réside dans le fait de complexifier les personnages stéréotypés afin de montrer qu’ils ont autre chose en eux que la simple façade.
Pour répondre à un des commentaires, oui il y a parfois des héroïnes qui ne sont pas vraiment belles ou sexy, par exemple Ripley dans Alien. Je remarque qu’on a aussi des anti-stéréotypes qui finissent par devenir des stéréotypes, comme par exemple les personnages de jeunes femmes combattantes qui peuvent mettre une raclée à un mec de 100 kg de muscles avec leur petit 50 kg. C’était bien dans les années 90 parce que c’était nouveau mais aujourd’hui c’est général.
Bonjour Jean,
En effet, comme tu le soulignes, ce n’est pas simple de trouver un juste milieu entre la réalité et la « fiction qui paraît vraie » 😉 Héhé, la réalité est parfois trop surprenante (pour ne pas dire autre chose) pour qu’on puisse la trouver crédible dans le cadre d’une fiction ! Concernant un récit avec des éléments autobiographiques, je serais plutôt partisan de raconter les choses telles qu’elles se sont passées, pourvu que ça serve l’intrigue.
Quant aux mécontents, il ne sera de toute façon jamais possible de convenir à tout le monde (ni avec du politiquement correct, ni avec de l’incorrect), et ce n’est pas le but non plus…
A bientôt et bonne continuation dans tes projets d’écriture,
Jérémie